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FILM SUR L'EMIR ABDELKADER

EMIR ABDELKADER

EMIR ABDELKADER

MENAD EMBAREK ATH AHMADOUCHE

MENAD EMBAREK ATH AHMADOUCHE

        Au centre ville, un jeune homme s'arrêta devant moi et me dit tu ne me connais pas ! J'ai répondu : Non ! Qui êtes-vous ? Regarde moi bien, je crois que tu m'as vu dans un film. J'ai dit : Non ! Je ne t'ai jamais vu, ni au cinéma ni à la télévision, mais ton visage m'est familier, il ressemble parfaitement, comme deux gouttes d'eau à celui que tous les algériens aiment : l'Emir Abdelkader. Il se jeta sur moi, et m'embrassa et me dit : Oui, je m'inspire de lui, c'est pourquoi je suis venu voir pour me parler du Soufisme dans la région et je prie Dieu pour que j'incarne le rôle de ce grand personnage dans un film qui va être tourné très prochainement. Je l'ai invité à prendre un thé dans le café de la place. Il s'est présenté : Je suis Menad Embarek Ath Ahmadouche. Je suis acteur et j'ai joué plusieurs rôles. Près du mausolée de Sidi Mohamed Ben Houcine Ben Chouaïb dit Abou Dakhil, un descendant de Moula Abdelkader El Djilani, il commença à me parler de l'Emir Abdelkader de son combat et de ses écrits spirituels (Kitab El Mawaqif), d'Ibn Arabi, de Lalla Zeyneb de la Tariqa Errahmaniya et son pèlerinage à Aïn-Madhi pour rencontrer les Chouyoukh de la Tariqa Tidjaniya. J'ai trouvé en lui un véritable Soufi, très passionné par la Tariqa El-Kadiriya. Je lui raconte la venue de l'Emir à Tiout début de l'année 1947.

                                    L’EMIR ABDELKADER DANS LE SUD ORANAIS ;

Source : Document paru à l'occasion du centenaire de la colonisation. L'EMIR ABDELKADER ET LA REGION DU SUD-ORANAIS : L'émir est passé plusieurs fois dans la région d'Aïn-Sefra (entre 1842-1847) afin d'organiser la résistance contre l'invasion du sud qui se prépare et de là, il s'est rendu au Maroc. C'est au ksar de Tiout, que l'Emir rencontra les chefs de tribu de la région pour qu'ils se préparent contre l'expansion de l'armée française qui doit arriver de Tlemcen et qu'il est à sa poursuite.

           Le  5 mai 1847, l’armée française, après être passés dans les autres ksars (Asla, Moghrar F. Moghrar T. Tiout) ils arrivèrent à Aïn-Sefra.  L’historien Chamberet qui faisait partie de l’expédition écrit : « Peu avant d’atteindre le ksar d’Aïn-Sefra, on aperçoit à droite un millier de kabyles, bordant une crête rocheuse…qui court parallèlement au pied du djebel Aïssa. Devant la tête de la colonne et dans  la plaine au pied de l’extrémité ouest de cette crête, un goum de 400 à 500 cavaliers se fait voir par groupes de 100 et 150 chevaux. A gauche et dans les dunes qui sont derrières le ksar, la population d’Aïn-Sefra en armes se montre également en observation ».  L’auteur ajoute : « il était facile de reconnaître l’influence que possédait encore Abdelkader au commencement de 1847 ». Le Docteur Jacquot qui accompagnait l’expédition note : «  En arrivant à Aïn-Sefra, nous trouvâmes l’ennemi disposé à nous attendre à pied ferme. La cavalerie paradait dans la plaine ; avec une lunette, on pouvait découvrir des groupes jusqu’aux  bornes de l’horizon ». La bataille s’engagea et dura toute la journée, jusqu’à cinq heures du soir. Elle fut, bien sûr, à l’avantage de la colonne française qui comptait 2800 hommes avec 140 000 cartouches et des canons avec une réserve de 400 obus. Après la bataille, les soldats reçurent l’autorisation du général Cavaignac de « piller la ville et de couper les céréales ». Puis après cet échec, commençait la préparation de l’insurrection de Cheikh Bouamama qui a duré plus d’un quart de siècle (1881-1908).. Effectivement grâce aux insurrections que le peuple algérien a préparé la guerre du 1er novembre 1954 qui mettra fin à la colonisation. 

J'ai prié le Seigneur pour qu'Il exauce son vœu, et avant de se quitter, je lui ai remis mon livre (en arabe) intitulé : " Cheikh Bou Amama et Isabelle Eberhardt "pour qu'il puisse s'inspirer des " Tariqa " Echeikhiya, El Imaniya et Zianiya. 

           

 

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